Semaine du 25 novembre au 1er décembre
A l’Apollo Ciné 8, au tarif Rochefort sur Toile
« Le bouton de nacre » de Patricio Guzman, film chilien en VOST
« c’est précis, posé, bouleversant d’intelligence. » Aurélien Ferencz – Télérama
Grégory Coutaut (film de culte): RETOUR VERS LE FUTUR
« Comment un objet aussi minuscule et aussi insignifiant qu’un bouton de nacre peut-il tenir sur ses épaules un documentaire aussi incroyablement ambitieux que celui-ci? Facile, quand on est Patricio Guzmán. Après une carrière consacrée à documenter sans relâche les troubles de l’histoire de son pays, le réalisateur chilien a pris comme un virage avec son précédent film, le superbe Nostalgie de la lumière. Avec ce dernier, Le Bouton de nacre partage en effet une identité propre, très loin de ce que l’on croit devoir attendre d’un documentaire classique. Son nouveau film est un tour de force narratif, mis en scène par un auteur qui a un point de vue unique. Une voix off, des images qui défilent, et à peine quelques intervenants, mais le tout porté par une imagination folle.
De quoi parle Le Bouton de nacre ? De l’eau ? De l’espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des Etats-Unis dans le coup d’état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie? Réponse: de tout cela à la fois.
Tout le talent de Guzmán est d’arriver à intégrer toutes ces idées dans un ensemble incroyablement cohérent et fluide. Une cohésion où le fil directeur est l’eau. L’eau qui constitue la plus grande frontière de ce pays, l’eau qui est le lieu de naissance de la vie mais qui est aussi un cimetière où reposent les corps torturés des sympathisants d’Allende. L’eau qui est l’origine et l’horizon du Chili. Le film passe des souvenirs personnels de son auteur à la composition scientifique des galaxies, et par des témoignages
simples et poignants des derniers descendants des tribus indiennes, qui eux-mêmes vivaient presque sur l’eau. Le Bouton de nacre passe du personnel à l’universel, du document à la poésie, et vice versa. A l’image de cette légende indigène selon laquelle les morts se transforment en étoile, le film adopte une forme unique et inédite, parfois touchée par la grâce. »
Lire aussi l’entretien de Grégory Coutaut (film de culte) avec Patricio Guzmán.
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