SEMAINE DU 9 AU 15 NOVEMBRE À L’APOLLO CINÉ8

Cette semaine au tarif Rochefort sur Toile – 6€ tous les jours et toutes les séances – L’Histoire de l’Amour, de Radu Mihaileanu , Moi, Daniel Blake et toujours, le film de Nicole Garcia Mal de Pierres , qui n’est pas classé Art et Essai mais bénéficie du tarif Rochefort sur Toile sur présentation de la carte.
L’Histoire de l’Amour, de Radu Mihaileanu
Synopsis
Il était une fois un garçon, Léo, qui aimait une fille, Alma. Il lui a promis de la faire rire toute sa vie. La Guerre les a séparés – Alma a fui à New York – mais Léo a survécu à tout pour la retrouver et tenir sa promesse.
De nos jours, à Brooklyn, vit une adolescente pleine de passion, d’imagination et de fougue, elle s’appelle aussi Alma. De l’autre côté du pont, à Chinatown, Léo, devenu un vieux monsieur espiègle et drôle, vit avec le souvenir de « la femme la plus aimée au monde », le grand amour de sa vie. Rien ne semble lier Léo à la jeune Alma. Et pourtant…
De la Pologne des années 30 à Central Park aujourd’hui, un voyage à travers le temps et les continents unira leurs destins.
Antoine Corte – Bulles de culture : Le cinéaste prévient lui-même en début de projection officielle dans le cadre du Festival de Deauville : « J’espère que vous avez fait une bonne sieste car le début du film est difficile ». En effet, on voit à l’écran plusieurs histoires qui s’entrecroisent sans pour autant faire de connexions entre elles. Pourtant, on se doute qu’il y a quelque chose qui va les lier. Le temps de poser son décor, L’Histoire de L’Amour emporte l’engouement général grâce à la prestation du duo déjanté joué par Derek Jacobi et Elliott Gould, à qui on pourrait presque attribuer le statut de meilleur couple de l’œuvre. (…)
L’effet papillon de L’Histoire de l’Amour transcende la grande Histoire, dans laquelle les protagonistes sont plongés au cœur de la seconde guerre mondiale, pour aboutir à une œuvre universelle qui pourra émouvoir un large public, sans distinction ni de culture, ni de langue.
Les séances en version française
Les séances en version originale sous-titrée
« Moi, Daniel Blake », de Ken Loach
Durée : 1h40
Genre : Drame
La deuxième Palme d’or de Ken Loach est un réquisitoire rigoureux contre la dégradation de l’Etat-providence.
Synopsis
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Rachel, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Rachel vont tenter de s’entraider… à voir à lire
Séances à l’Apollo Ciné 8
Les séances en version française
Les séances en version originale sous-titrée
Ken Loach revient avec un fresque sociale vertigineuse à la Dickens. Qu’elles semblent loin, les velléités de retraite du britannique, lui qui se montre plus révolté que jamais avec Moi, Daniel Blake !
L’avis du « Monde » : à ne pas manquer (Thomas Sotinel)
Pour un cinéaste aussi respectueux de la primauté du collectif que Ken Loach, cette première personne du singulier détonne. Moi, Daniel Blake/I Daniel Blake : l’homme au prénom de prophète, au nom de visionnaire, crie seul, dans un désert jadis inimaginable. Là où s’élevaient des usines, des cités, peuplées de masses ouvrières qui agissaient de concert, il reste des coquilles qui abritent des individus à peine connectés par les liens ténus du voisinage, de la consommation, de la soumission à des institutions devenues incompréhensibles. Puisqu’il n’est plus possible de parler d’une seule voix, une voix seule se fera entendre.Vingt-cinquième long-métrage de fiction réalisé pour le cinéma par Ken Loach (et sa deuxième Palme d’or), Moi, Daniel Blake n’est pas un titre de plus qu’on ajoutera à la filmographie d’un cinéaste désormais octogénaire. Comme le répète sans relâche son auteur, le film est né de l’urgente nécessité de faire entendre des cris dont seuls parvenaient des échos déformés. Ce qui donne une œuvre d’une rectitude singulière, qui évite la raideur par la vertu de sa profonde humanité, qui garde la violence d’un sermon vengeur ou d’un pamphlet tout en offrant le secours de l’empathie – l’un des plus beaux films de Ken Loach.
« Mal de Pierres » de Nicole Garcia
Durée : 1h56
Genre : Drame
D’après le roman de l’écrivaine sarde Milena Agus.
Synopsis
Gabrielle a grandi dans la petite bourgeoisie agricole où son rêve d’une passion absolue fait scandale. A une époque où l’on destine d’abord les femmes au mariage, elle dérange, on la croit folle. Ses parents la donnent à José, un ouvrier saisonnier, chargé de faire d’elle une femme respectable. Gabrielle dit ne pas l’aimer, se voit enterrée vivante. Lorsqu’on l’envoie en cure thermale pour soigner ses calculs rénaux, son mal de pierres, un lieutenant blessé dans la guerre d’Indochine, André Sauvage, fait renaître en elle cette urgence d’aimer. Ils fuiront ensemble, elle se le jure, et il semble répondre à son désir. Cette fois on ne lui prendra pas ce qu’elle nomme « la chose principale ». Gabrielle veut aller au bout de son rêve. Pierre-Yves Grenu