Semaine du 30 novembre au 6 décembre à l’Apollo Ciné 8

Cette semaine au tarif Rochefort sur Toile – 6€ tous les jours et toutes les séances – Mademoiselle, Planétarium et toujours Ma vie de courgette et Moi, Daniel Blake
Mademoiselle, de Park Chan Wook
Synopsis
Séances en version originale sous-titrée
Me.30 | Je.1 | Ve.2 | Sa.3 | Di.4 | Lu.5 | Ma.6 |
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Planétarium, de Rebecca Zlotowski
Synopsis
Paris, fin des années 1930 ; Kate et Laura Barlow, deux jeunes Américaines médiums, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux. Prise dans le tourbillon du cinéma, des expérimentations et des sentiments, cette nouvelle famille ne voit pas ce que l’Europe s’apprête à vivre.
Séances en version originale sous-titrée
Ma vie de Courgette, de Claude Barras
Synopsis
Icare, un enfant que tout le monde appelle «Courgette», est élevé par sa mère, alcoolique. Quand celle-ci meurt accidentellement, il est placé dans un foyer pour enfants. Dans l’établissement, le petit garçon apprend à se faire des amis, qui ont tous connu comme lui une enfance difficile. Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice sympathisent avec Courgette, mais Simon, le rebelle du groupe, tente d’imposer sa loi au garçon. L’arrivée de Camille chamboule une fois de plus la vie du foyer. La petite fille, malicieuse, ne laisse pas Courgette indifférent, même s’il n’ose pas tout de suite l’avouer…
Me.30 | Je.1 | Ve.2 | Sa.3 | Di.4 | Lu.5 | Ma.6 |
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Le film a été récompensé à Annecy, Angoulême, San Sebastian, Zurich; en lice pour représenter la Suisse aux Oscars; Un film plein de poésie et garanti sans « viande humaine » (sans acteurs), du pur cinéma vegan ! Coproduit par la RTS
« Moi, Daniel Blake », de Ken Loach
Durée : 1h40
Genre : Drame
La deuxième Palme d’or de Ken Loach est un réquisitoire rigoureux contre la dégradation de l’Etat-providence.
Synopsis
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Rachel, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Rachel vont tenter de s’entraider… à voir à lire
Les séances en version française
Me.30 | Je.1 | Ve.2 | Sa.3 | Di.4 | Lu.5 | Ma.6 |
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Ken Loach revient avec un fresque sociale vertigineuse à la Dickens. Qu’elles semblent loin, les velléités de retraite du britannique, lui qui se montre plus révolté que jamais avec Moi, Daniel Blake !
L’avis du « Monde » : à ne pas manquer (Thomas Sotinel)
Pour un cinéaste aussi respectueux de la primauté du collectif que Ken Loach, cette première personne du singulier détonne. Moi, Daniel Blake/I Daniel Blake : l’homme au prénom de prophète, au nom de visionnaire, crie seul, dans un désert jadis inimaginable. Là où s’élevaient des usines, des cités, peuplées de masses ouvrières qui agissaient de concert, il reste des coquilles qui abritent des individus à peine connectés par les liens ténus du voisinage, de la consommation, de la soumission à des institutions devenues incompréhensibles. Puisqu’il n’est plus possible de parler d’une seule voix, une voix seule se fera entendre.Vingt-cinquième long-métrage de fiction réalisé pour le cinéma par Ken Loach (et sa deuxième Palme d’or), Moi, Daniel Blake n’est pas un titre de plus qu’on ajoutera à la filmographie d’un cinéaste désormais octogénaire. Comme le répète sans relâche son auteur, le film est né de l’urgente nécessité de faire entendre des cris dont seuls parvenaient des échos déformés. Ce qui donne une œuvre d’une rectitude singulière, qui évite la raideur par la vertu de sa profonde humanité, qui garde la violence d’un sermon vengeur ou d’un pamphlet tout en offrant le secours de l’empathie – l’un des plus beaux films de Ken Loach.
Noter également: Pour les opéras et ballets : 18 euros sur présentation de votre carte Rochefort sur Toile
A ne pas manquer : le 1er décembre « Divines » à 20h30