Hommage à Jean-François Laguionie – Louise en hiver – vendredi 17 novembre à 20h15

Par rochefort.sur.toile, le 15 novembre 2017

Dans le cade du cycle Cinéma d’animation français, Rochefort sur Toile vous propose sur soirée Hommage à Jean-François Laguionie avec la projection du film Louise en hiver (1H15) Vendredi 17 novembre à 20H15, suivie d’une rencontre avec Dominique Frot, comédienne de cinéma et de théâtre, originaire de Rochefort, et qui prête sa voix à Louise.

Tout au long de la semaine et toujours dans le cadre du cycle Cinéma d’animation français et de cet Hommage à Jean-François Laguionie, Rochefort sur Toile vous propose la diffusion de son précédent film Le Tableau (1H16). En savoir plus.

C’est avec le soutien de Paul Grimault que Jean-François Laguionie produit ses trois premiers courts métrages. En 1978, il obtient la Palme d’Or à Cannes ainsi qu’un César pour La traversée de l’Atlantique à la rame réalisé en papier découpé, comme La demoiselle et le violoncelliste : même style naïf, même univers aquatique qui vire au fantastique.

Dès 1979, il crée La Fabrique, lieu qui réunit réalisateurs et artistes où il travaille 5 ans pour réaliser son premier long métrage, Gwen et le livre de sable (1985), suivi de Le château des singes (1999), L’île Black Mor (2004), Le tableau (2011) et Louise en hiver (2016).

Il prépare actuellement ces deux prochains longs métrages Le voyage du prince et Slocum.

Pratique

Vendredi 17 novembre à 20h15
Tarif unique : 6 euros ou Pass 4 films du Cycle Cinéma d’animation français
Lieu : Apollo Ciné 8 – Rochefort

Synopsis

À la fin de l’été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle.
La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d’équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication.
Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l’hiver.
Mais elle n’a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.
Jusqu’à ce qu’une explication lui soit révélée et que tout rentre dans l’ordre.

Notes de réalisation

Louise en hiver est sans doute le film le plus intime que j’ai réalisé.

Le plus précis aussi, malgré l’absurdité de la situation dans laquelle Louise se trouve, car ses aventures à huit ans, en haut des falaises, ou dans ce bois mystérieux de l’après-guerre, je les ai vécues… Ce n’était pas difficile pour moi de les dessiner.

Comme les villas de bord de mer en Normandie où j’ai passé toutes mes vacances. Elles n’ont pas changé. Elles représentent encore un type de vacances légères, protégées des misères du reste du monde, situées dans un temps indéfini où nos habitudes bourgeoises seraient encore intactes face aux angoisses existentielles de ce temps comme la vieillesse ou la montée du niveau de la mer…

Pour le personnage, il fallait imaginer une femme correspondant à la fragilité apparente de la petite ville, et se révélant, comme elle, d’une solidité à toute épreuve. Elle est hors du temps. N’ayant personne avec qui communiquer qu’elle-même (avant sa rencontre avec Pépère), la solution du « journal de bord » était inévitable et trop séduisante pour ne pas être utilisée. Une façon de comparer le point de vue du personnage avec la réalité supposée de ce qui lui arrive.

La rencontre avec Dominique Frot, qui n’avait vu aucun dessin avant l’enregistrement, a été déterminante. Elle a su trouver un autre aspect du caractère du personnage, moins conventionnel et plus sincère, allant au-delà de ce que j’espérais.

L’interprète de Louise

Dominique Frot est une comédienne de cinéma, de théâtre et de télévision, et metteur en scène de théâtre.

Elle est diplômée du Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris et de l’École Normale Supérieure de Musique de Paris.

Elle a travaillé sous la direction de nombreux metteurs en scène dont Werner Schroeter, Hubert Colas, Luc Bondy, Thomas Ostermeier, Pascal Rambert, Jean-Claude Fall, Claude Regy ou encore Peter Brook.

Elle met en scène et interprète de nombreux auteurs de la littérature contemporaine comme Du Hérisson d’Éric Chevillard à la MC93 Bobigny en 2005.

A la télévision, elle participe à de nombreux projets parmi lesquels les séries La commune (Canal +, 2009) ou Profilage (TF1, 2008).

Au cinéma, elle collabore entre autres avec Claude Miller pour Mortelle randonnée (1983), Claude Chabrol pour La cérémonie (1995), Cédric Klapisch pour Peut être (1999), Roland Joffé pour Vatel (2000), ou encore Laurent Bénégui pour Qui perd gagne ! (2004).

Plus récemment, elle apparaît dans Le Père de mes enfants (2008) de Mia Hansen-Løve, Les mains libres (2009) de Brigitte Sy ou encore The smell of us (2013), premier film de Larry Clark tourné en France. 

Galerie photos

 

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