Du 29 août au 4 septembre 2018 à l’Apollo Ciné 8

A l’Apollo Ciné 8 cette semaine du 29 août au 4 septembre, My Lady de Richard Eyre, The Guilty de Gustav Möller, et toujours Blackkklansman de Spike Lee, et 2001 l’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick au tarif Rochefort sur Toile : 6€ toutes les séances. Il est temps de renouveler votre adhésion.
My Lady
de Richard Eyre (1h46)
Synopsis
Faut-il obliger un adolescent à recevoir la transfusion qui pourrait le sauver ? Fiona Maye, Juge de la Haute Cour, décide de lui rendre visite, avant de trancher. Leur rencontre bouleversera le cours des choses.
Les séances en version française
Les séances en version originale sous-titrée
Me.29 | Je.30 | Ve.31 | Sa.1 | Di.2 | Lu.3 | Ma.4 |
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Critique
Tiré du best-seller de Ian McEwan, à qui l’on doit également l’intrigue de Reviens-moi, My Lady vaut principalement pour la performance magistralement nuancée de son actrice principale, Emma Thompson. L’actrice y est Fiona Maye, une Juge de la Haute Cour, spécialisée dans les affaires familiales. Rompue aux décisions façon jugement de Salomon, elle doit cette fois décider du sort d’un jeune témoin de Jéhovah qui refuse une transfusion qui pourrait lui sauver la vie et, en même temps, faire face à la déliquescence de son mariage. Si la réalisation de Richard Eyre ne fait rarement mieux que le téléfilm BBC moyen, l’interprétation tout en retenue et en silences pesés de l’actrice dégage une intensité qui n’est renforcée que par le jeu ardent du jeune Fionn Whitehead incarnant l’adolescent bouleversé. Perrine Quennesson
The Guilty
de Gustav Möller (1h25)
Synopsis
Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.
Les séances en version originale sous-titrée
Les séances en version française
Me.29 | Je.30 | Ve.31 | Sa.1 | Di.2 | Lu.3 | Ma.4 |
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Critique
Prix de la Critique lors du Festival International du Film Policier de Beaune 2018, The Guiltyest un exercice de style parfaitement exécuté. Un huis-clos aussi captivant que bouleversant dans lequel l’acteur danois Jakob Cedergren apparaît plus électrisant et charismatique que jamais. Du très grand art, et accessoirement du très beau cinéma danois. Wesley Bodin
Synopsis
Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l’histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions
En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d’en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le « Grand Wizard » du Klan, David Duke, enchanté par l’engagement de Ron en faveur d’une Amérique blanche. Tandis que l’enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu’une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d’aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre.
Les séances en version française
Critique
BlacKkKlansman est tout à la fois un polar avec flic undercover, une comédie campagnarde à la Coen, un brûlot anti-Trump (avec force clins d’œil à l’actu et une coda glaçante sur les images des rassemblements racistes de Charlottesville), une dissertation méta sur l’histoire de la représentation des Noirs dans le cinéma américain (extraits de Naissance d’une nation et Autant en emporte le vent, conversations sur la blaxploitation, apparition émotion de Harry Belafonte…). Sans doute un peu trop pour un seul film. Paradoxalement, c’est aussi cette dispersion thématique et esthétique, cette incapacité de Lee à choisir entre ses activités de cinéaste et d’éditorialiste, qui font le charme bizarre, un peu malade, du film, traversé de vraies fulgurances (l’« épiphanie » du héros à un meeting du Black Panther Stokely Carmichael). Un objet finalement aussi foutraque et intrigant que… la carrière de Spike Lee elle-même. Frédéric Foubert
2001 L’Odyssée de l’Espace
de Stanley Kubrick (2h21)
Synopsis
A l’aube de l’Humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d’une bande rivale, qui lui dispute un point d’eau. La découverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l’attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né.En 2001, quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire au rythme langoureux du « Beau Danube Bleu ». A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d’un monolithe noir qui émet d’étranges signaux vers Jupiter.Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter à bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement à leurs tâches quotidiennes sous le contrôle de HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d’intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d’inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?