Du 24 au 30 avril 2019 à l’Apollo Ciné 8

A l’Apollo Ciné 8 cette semaine du 24 au 30 avril 2019, La lutte des classes de Michel Leclerc, et toujours Monsieur Link de Chris Butler et Dumbo de Tim Burton, au tarif Rochefort sur Toile : 6€ toutes les séances
La lutte des classes
Comédie française de Michel Leclerc (1h44)
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.24 | Je.25 | Ve.26 | Sa.27 | Di.28 | Lu.29 | Ma.30 |
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15h40 | 15h40 | 15h40 | 15h40 | 11h00 | 15h40 | 15h40 |
20h10 | 20h10 | 20h10 | 20h10 | 15h40 | 20h10 | 20h10 |
22h20 | 22h20 | 20h10 |
Critiques
Vêtu de son éternel Perfecto, la démarche chaloupée, Paul (Edouard Baer) cultive son image d’ancien batteur punk, à tendance anar. Indifférent à la réussite sociale et au regard des autres, il s’accroche désespérément à ses idées de gauche, celles d’une gauche révolue et refuse de toute son âme de se conformer aux diktats de cette société à pensée unique obligatoire, quitte à s’embourber dans ses propres contradictions.
Si La lutte des classes est avant tout une comédie divertissante, elle nous invite aussi, sans aucune idée moralisatrice, à une réflexion toute de douceur et d’humour sur l’avenir de nos valeurs républicaines. Claudine Lavanneur – àVoiràLire
Paul (Edouard Baer, parfait) est un rebelle, un pirate, quadra qui porte fièrement son blouson de cuir et se maquille encore les yeux en noir quand il va donner un concert de punk-rock devant des sans-abri. Depuis toujours, il emmerde le système… qui le lui rend bien. Il vit avec Sofia, brillante avocate qu’on aurait qualifiée de « Beurette » dans les années Mitterrand. Parents attentionnés, ils essayent d’élever leur fils selon leurs principes d’ouverture d’esprit, de tolérance et d’alimentation bio. Mais quand ils déménagent à Montreuil, leurs certitudes percutent la grande mixité de l’école publique du quartier, la bien nommée « Jean-Jo » (pour Jean-Jaurès, municipalité de gauche oblige). « Il faut s’avoir s’adapter aux autres », conseille Sofia à son fils. « C’est aux autres de s’adapter à toi », riposte Paul, selon une attitude hyperindividualiste que certains pourraient qualifier de droitière…Parce que tous leurs potes passent à l’ennemi (c’est-à-dire se tournent vers l’école privée), Paul et Sofia vont durcir leur position, jusqu’à risquer de mettre leur couple, et leur fils, en danger. Vivre en accord avec ses idéaux égalitaires quand son enfant devient « le blanc de service » est insupportable à Sofia, la fille d’immigrés qui a pu profiter de l’ascenseur social offert par l’Education nationale. Traitée de « Blanche » à Montreuil, elle reste « l’Arabe de service » dans son cabinet d’avocats parisien. D’ailleurs, elle veut accuser ses supérieurs d’« abus de discrimination positive ». Le monde devient fou ? Oui et, si on ne fait pas attention, la catastrophe guette, prévient Michel Leclerc.Sans moralisme, il va guider Paul et Sofia vers le chemin de la réconciliation. A l’aide d’un scénario à l’humour malin qui s’amuse à retourner les clichés ou à les confronter à une réalité devenue absurde. A la sortie de l’école, Paul propose à son fils d’inviter à la maison une copine. Mais quand il se tourne vers la mère, toute recouverte d’un voile noir, il a un mouvement de recul. « Une autre fois peut-être », disent les deux parents… Car la mère de la copine a été tout autant effrayée par le look anar de Paul. De quoi la peur se nourrit-elle ? Des différences mais surtout de l’ignorance. A Montreuil, on partage des potagers, mais au centre culturel on ne croise que des bobos. Les autres ne s’y sentent ni légitimes ni concernés. On pourrait reprocher aux scénaristes d’enfoncer des portes ouvertes, mais leur propos échappe au manichéisme grâce à la poésie qui s’invite ici ou là, sur un air de Jeanne Cherhal ou dans un finale rocambolesque, où tout le monde se retrouve autour d’un voile fabriqué en Chine… Tant qu’il y a de l’amour, de l’humour — et des luttes à mener —, il y a de l’espoir. Anne Dessuant – Télérama
Monsieur Link
Film d’animation américano canadien de Chris Butler (1h35)
avec les voix française de Thierry Lhermitte et Eric Judor
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.24 | Je.25 | Ve.26 | Sa.27 | Di.28 | Lu.29 | Ma.30 |
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13h30 | 13h30 | 13h30 | 13h30 | 13h30 | 13h30 | 13h30 |
18h00 | 18h00 | 18h00 | 18h00 | 18h00 | 18h00 | 18h00 |
Critiques
Réalisateur de « L’étrange pouvoir de Norman » sorti en 2012 et scénariste plus récemment du superbe « Kubo & l’amure magique », Chris Butler revient cette année avec un tout nouveau film d’animation : « Monsieur Link ». Une grande épopée qui parcours le monde entier et certains de ses fameux mythes (ici la vallée perdue de Shangri-La ou encore le Loch Ness) en revisitant avec beaucoup d’humour le genre de films d’aventures, de grandes explorations… sans oublier de faire passer de jolis messages d’amitié, de tolérance et de courage, comme on en a certes souvent l’habitude dans ce genre de films, mais qui reste toujours aussi appréciable dans la façon dont ces thèmes et morales sont traités.
Le film peut compter sur des dialogues et des blagues qui parviennent à toucher tous les âges et ce sur de nombreux niveaux de lectures possibles. C’est aussi une animation mêlant Fx et stop-motion toujours soigneusement travaillée que propose les studios Laika et encore une fois, un casting vocal de qualité avec Hugh Jackman, Zoe Saldana ou encore Emma Thompson pour la version anglaise et Thierry Lhermitte, Eric Judor du côté de chez nous. Monsieur Link ne réinvente rien en terme d’animation ou d’histoire mais vient proposer de bonnes idées qui font passer un agréable et joli moment. Un petit plaisir qu’on ne boudera pas. La critique de Charles Vignon (ZICKMA)
Si les méchants sont sans réel complexité, Monsieur Link fait la part belle aux personnages féminins, particulièrement celui d’Adelina, une jeune espagnole « badass » à la répartie géniale qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et surtout pas par Lionel Frost. Sans oublier celui de la grand-mère tibétaine au poulet sur la tête et de la grande reine aux longs poils de yéti (cherchez pas, vous comprendrez en voyant le film).
Enfin, comme dans tous les bons films d’animation en volume, l’humour très british, fait de gags visuels, d’objets tombant sur la tête des gens, de situations cocasses, parfois absurdes où les personnages se parlent sans se comprendre, est absolument délicieux.
Le long-métrage reste techniquement réussi. Les mouvements des marionnettes sur l’océan, sous la pluie, sont tout à fait remarquables. Aucune raison, donc, de bouder son plaisir. Arthur Champilou (àVOIRàLIRE)
Dumbo
Film américain de Tim Burton, Aventures (2h04)
Synopsis
Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler…
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.24 | Je.25 | Ve.26 | Sa.27 | Di.28 | Lu.29 | Ma.30 |
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15h35 | 15h35 | 15h35 | 15h35 | 10h50 | 15h35 | 15h35 |
20h10 | 20h10 | 20h10 | 20h10 | 15h35 | 20h10 | |
20h10 |
Critiques
Travaillant constamment la photographie et les textures, comme l’enchevêtrement de techniques en dur et du numérique, le réalisateur retrouve une richesse graphique qu’il paraissait avoir abandonnée. Et alors qu’il s’immerge totalement dans cette fable où ses thèmes récurrents s’égrènent les uns après les autres, il nous fait la surprise de l’émotion.
Elle prend de l’ampleur avec la déclaration d’amour au spectacle vivant qui structure le film. En particulier lors d’un dernier acte où les blessés se relèvent et où les bonimenteurs bonimentent, à la faveur d’une séquence qui s’amuse à multiplier les illusions au sein d’un même plan. Une séquence pour mieux en appeler au souvenir d’un cinéma analogique, à l’amour dévorant de trucage qu’on ne s’attendait à revoir dans un blockbuster de tonton Mickey.
Même la partition aussi envahissante que grossière de Danny Elfman ne peut rien y faire, pas plus que l’animation parfois vilaine du petit éléphant : il émane du film de purs saillies sentimentales, de longues plages d’émerveillement, auxquelles les remakes live de Disney ne nous avaient pas habitués.
Parce qu’à la manière d’un monstre de foire, Dumbo ne se laisse jamais appréhender ou attraper, qu’il déjoue les enjeux attendus et se renouvelle sans cesse, il touche au cœur. Simon Riaux, Ecran Large
Grand cirque créatif mêlant des numéros d’une beauté infinie à la tristesse de l’envers du décor. Le rire est parfois cruel. Micro-critique de Vince490
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