Du 15 au 24 mai 2019 à l’Apollo Ciné 8

A l’Apollo Ciné 8 cette semaine, du 15 au 21 mai 2019, ouverture du cycle – ¡ Vamos al ciné latino ! avec cette semaine Sergio et Sergueï d’Ernesto Daranas, Jericó, le vol infini des jours de Catalina Mesa et la fiancée du désert de Cecilia Atan et Valeria Pivato ; également L’adieu à la nuit de André Téchiné et Les Saisons Hanabi « Printemps » cycle cinéma Japonais, et toujours Retour de flamme de Juan Vera, La lutte des classes de Michel Leclerc et Dumbo de Tim Burton, au tarif Rochefort sur Toile : 6€ toutes les séances.
Jeudi 16 mai à 20 h – Ouverture du cycle – ¡ Vamos al ciné latino !
5 films projetés sur deux semaines et 5 soirées spéciales organisées. Pass à 23 euros pour les 5 films. Noter les prochaines soirées!
Soirée rencontre autour du film Sergio et Sergueï de Ernesto Daranas
en présence de Françoise Escarpit, Journaliste
SERGIO et SERGEÏ
Comédie cubaine d’Ernesto Daranas (2019, 1h33)
Prix du public aux festivals de la Havane, Cinélatino, Toulouse, Filmar Genève, Barcelone, Albertville
Synopsis
1991 : la Guerre froide est terminée, l’URSS s’écroule. Sergeï, un cosmonaute russe reste coincé dans l’espace, oublié par les Soviétiques qui ont bien d’autres soucis sur Terre… À Cuba, à l’aide d’une fréquence radio, Sergio entre en contact par hasard avec Sergeï et va tout mettre en œuvre pour le ramener sur terre. Mais sans le savoir, Sergio est sur écoute et espionné…
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h00 | 20h15 | 20h15 | 16h00 |
JERICO le vol infini des jours
Documentaire colombien de Catalina Mesa (2018), 1h18
Prix du public et prix du meilleur documentaire au festival Cinelatino (Toulouse, 2017).
Synopsis
À Jericó, village pittoresque de la région d’Antioquia, des femmes d’âge et de conditions sociales différentes, souvent pleines d’allégresse, confient leurs secrets, évoquent la vie qui passe, leurs joies et leurs peines. Ces paroles de femmes, recueillies dans l’intimité de leurs maisons, touchent par leur authenticité. Un hommage à l’esprit féminin d’Antioquia.
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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15h50 | 18h10 | 16h15 | 20h30 |
La Fiancée du désert -La novia del desierto
Drame chilio-argentin de Cecilia Atán et Valeria Pivato (2017, 1h20) avec Paulina Garcia
Prix du meilleur premier film au Festival international du nouveau cinéma latino américain de La Havane en 2017
de Cecilia Atan et Valeria Pivato
Synopsis
Teresa, 54 ans, a toujours travaillé au service de la même famille jusqu’au jour où elle est contrainte d’accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer être le début d’une nouvelle vie…
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h30 | 16h10 | 18h10 | 18h10 |
Pour vos carnets,
les soirées rencontres à venir, en présence de Cédric Lépine, Critique de cinéma :
24 mai à 20 h : ROJO de Benjamin Naishtat (avant-première)
25 mai à 18 h : JERICO le vol infini des jours de Catalina Mesa
25 mai à 20 h : LA FIANCEE DU DESERT de Cecilia Atan et Valeria Pivato
26 mai à 18 h : UN COUP DE MAITRE de Gaston Duprat suivi d’un pot de clôture du cycle, au bar du cinéma
Egalement, en art et essai, au tarif Adhérent Rochefort Sur Toile :
L’adieu à la nuit
drame français de André Téchiné (1h43)
Les
Saisons Hanabi « Printemps » cycle cinéma Japonais, films en VO, 1 seule séance par film
– Je veux manger ton pancréas de ShinIchiro Ushijima
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h15 |
– Passion de Ryûsuke Hamaguchi
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h15 |
– Senses 1, 2, 3, 4 et 5 de Ryûsuke Hamaguchi
Senses 1&2
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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17h40 |
Senses 3&4
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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18h10 |
Senses 5
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h15 |
– Dans un jardin qu’on dirait éternel, de Tatsushi Omari
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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20h15 |
– Asako I et II de Ryûsuke Hamaguchi
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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17h45 |
– et un film surprise …
Et toujours :
Retour de flamme
Comédie argentine de Juan Vera (2h09, vost et vf)
Marcos et Ana, mariés depuis 25 ans, traversent une crise de la cinquantaine. Le départ de leur fils pour ses études à l’étranger remet en question leur quotidien de couple. Ils décident alors de se séparer d’un commun accord. De prime abord fascinant et intense, le célibat se révèle bientôt monotone pour elle et presque un cauchemar pour lui.
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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13h30 | 13h30 | 13h30 | 13h30 | 10h45 | 13h30 | 13h30 |
17h30 | 15h45 | 16h15 | 20h00 | 13h30 | 20h00 | 17h50 |
20h10 | 20h10 | 19h45 | 20h00 |
Critiques
Marcos est un universitaire à l’humour teinté de cynisme. Sa belle épouse, Ana, le trouve toujours aussi drôle, et lui la désire (presque) comme au premier jour. Ils ont 50 ans ; ils sont mariés et heureux depuis vingt-cinq ans dans ce grand appartement où se sont accumulés leurs souvenirs. Pourtant, quand leur unique fils quitte le foyer, le couple commence à s’interroger. S’aiment-ils encore vraiment ? A force de chercher la petite bête, ils décident de se séparer…
Inutile de prolonger le suspense puisque le titre français est programmatique : Marcos et Ana se retrouveront. Mais ce n’est pas ce qui compte dans cette comédie de rééducation sentimentale sur « l’amour le moins probable », comme le dit, bien mieux, le titre original. Car le réalisateur fait le choix, malin, de marier un sujet à la mode (l’amour après 50 ans) et une réflexion, plus amère, sur les sirènes de la liberté, l’obsession moderne de vibrer encore et toujours. Pendant que madame, finalement, s’ennuie au lit avec d’autres hommes, monsieur succombe au schéma du démon de midi. La chair n’est pas forcément triste, mais, aussi nouvelle soit-elle, elle reste étrangère. La mise en scène demeure très classique mais l’intelligence des situations et des dialogues est constante. Une partition rêvée pour deux interprètes épatants : la lumineuse Mercedes Morán, vue dans Neruda de Pablo Larraín, et, surtout, Ricardo Darín. Œil qui frise, sourire charmeur, justesse absolue entre désir d’explorer et regret d’hier, la star argentine est irrésistible. Guillemette Odicino, Télérama
Marcos et Ana ont 50 ans et sont mariés depuis 25. Complices, amis, confidents, les deux tourtereaux semblent former un couple parfait, un de ceux qui durent, résistant aux aléas du temps et de l’existence. Mais lorsque leur fils va quitter le foyer familial pour poursuivre ses études à l’étranger, un vide s’installe, laissant la place à de nombreux questionnements. Est-ce encore de l’amour ou une simple habitude ? Est-ce que les sentiments amoureux ont laissé place à une affection de coutume ? Sans attendre les réponses, le duo décide de se séparer, espérant trouver dans le célibat une nouvelle liberté et une seconde jeunesse. Rares sont les films qui ont aussi bien traité la déliquescence de la passion romantique. Retour de flamme est un portrait attendrissant de deux êtres qui traversent une crise existentielle sans en comprendre vraiment les contours. Aidé par Mercedes Morán et Ricardo Darín, deux des figures de proue du cinéma argentin contemporain, le producteur réussit haut la main son passage à la réalisation. Il se focalise sur les relations internes de ce couple, peintes avec beaucoup de naturel, sans aucune outrance et nous livre une comédie romantique touchante et attendrissante. Retour de Flamme a fait un véritable carton en Argentine avec plus de 800 000 spectateurs. Diagonal Cinéma
La lutte des classes
Comédie française de Michel Leclerc (1h44)
Sofia et Paul emménagent dans une petite maison de banlieue. Elle, brillante avocate d’origine maghrébine, a grandi dans une cité proche. Lui, batteur punk-rock et anar dans l’âme, cultive un manque d’ambition qui force le respect ! Comme tous les parents, ils veulent le meilleur pour leur fils Corentin, élève à Jean Jaurès, l’école primaire du quartier. Mais lorsque tous ses copains désertent l’école publique pour l’institution catholique Saint Benoît, Corentin se sent seul. Comment rester fidèle à l’école républicaine quand votre enfant ne veut plus y mettre les pieds? Pris en étau entre leurs valeurs et leurs inquiétudes parentales, Sofia et Paul vont voir leur couple mis à rude épreuve par la « lutte des classes ».
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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17h55 | 18h00 | 17h45 | 13h30 | 18h10 | ||
17h45 |
Critiques
Presque dix ans après Le nom des gens, Michel Leclerc repart au combat avec les mêmes armes : pertinence, humour, tolérance et loufoquerie. A travers ce titre à double lecture, il s’interroge sur l’école qui ne remplit plus son rôle d’ascenseur social et sur les tensions communautaires qui en découlent, mettant à mal les idéaux d’égalité chers aux générations précédentes.
Vêtu de son éternel Perfecto, la démarche chaloupée, Paul (Edouard Baer) cultive son image d’ancien batteur punk, à tendance anar. Indifférent à la réussite sociale et au regard des autres, il s’accroche désespérément à ses idées de gauche, celles d’une gauche révolue et refuse de toute son âme de se conformer aux diktats de cette société à pensée unique obligatoire, quitte à s’embourber dans ses propres contradictions.
A son grand dam, Sofia (Leïla Bekhti), jeune femme issue de l’immigration qui a gravi les échelons de la réussite, forme avec lui un couple communément appelé bobo. Elle est avocate et c’est elle qui fait vivre la famille. Elle revient dans la banlieue populaire de son enfance mais elle a changé de classe sociale, ce qui la place entre deux mondes et la met d’autant plus mal à l’aise que son fils Corentin est pris pour le « petit Blanc », plutôt destiné à l’école privée selon les nouveaux codes communautaires en vigueur . Paul découvre alors que le monde, en changeant aussi radicalement, l’a fait changer de case. Il n’est plus le gaucho qui faisait peur aux bourgeois : il est le bourgeois, et ça lui est insupportable. Mais finalement être systématiquement contre tout, est-ce bien la meilleure solution pour sortir de cette situation complexe ?
Sans aucun cynisme, Michel Leclerc prend un malin plaisir à grossir les traits de caractère de ses personnages jusqu’à la limite de la caricature pour nous amuser de leurs incohérences et nous les rendre plus proches. Sur un ton gentiment provocateur mais toujours bienveillant, il aborde bon nombre de sujets brûlants : la religion, le voile, le harcèlement scolaire, la formation des enseignants, le repli sur soi… et réussit même l’exploit de ne jamais se prendre les pieds dans l’écueil de la pesanteur.
Entouré d’une flopée de rôles secondaires récréatifs, Edouard Baer (qui a récemment obtenu le prix d’interprétation masculine au Festival 2 Valenciennes) délaisse son habituel registre de séducteur bien sous tous rapports pour se glisser avec un bonheur communicatif dans la peau de ce libertaire propre à susciter à la fois attachement et agacement, tandis que Leïla Bekhti apporte équilibre et conviction à Sofia plutôt tournée vers la défense des minorités et au parcours bien différent de celui de son compagnon. La mixité tant culturelle que politique de leur couple donne naissance à un duo inattendu et touchant. C’est donc sans difficulté que l’on partage le regard plein de tendresse que posent les auteurs du film sur ces êtres si imparfaits qu’ils créent instantanément reconnaissance et empathie.
Si La lutte des classes est avant tout une comédie divertissante, elle nous invite aussi, sans aucune idée moralisatrice, à une réflexion toute de douceur et d’humour sur l’avenir de nos valeurs républicaines. Claudine Lavanneur – àVoiràLire
Cela va bientôt faire dix ans que Michel Leclerc et sa coscénariste Baya Kasmi ont commis Le Nom des gens, fable revigorante sur l’engagement — à gauche toute — et l’héritage politique laissé aux enfants. Le film ruait dans les brancards socialistes, déjà flageolants à l’époque. Les militants étaient encore sous le choc de l’abandon de Lionel Jospin, de la montée du Front national… Depuis ont eu lieu les attentats contre Charlie Hebdo et ceux du Bataclan, et « gauche » et « droite » ne veulent plus dire grand-chose… Comment vivre sans repères quand on s’est toujours abrité derrière des étiquettes rassurantes ?
Paul (Edouard Baer, parfait) est un rebelle, un pirate, quadra qui porte fièrement son blouson de cuir et se maquille encore les yeux en noir quand il va donner un concert de punk-rock devant des sans-abri. Depuis toujours, il emmerde le système… qui le lui rend bien. Il vit avec Sofia, brillante avocate qu’on aurait qualifiée de « Beurette » dans les années Mitterrand. Parents attentionnés, ils essayent d’élever leur fils selon leurs principes d’ouverture d’esprit, de tolérance et d’alimentation bio. Mais quand ils déménagent à Montreuil, leurs certitudes percutent la grande mixité de l’école publique du quartier, la bien nommée « Jean-Jo » (pour Jean-Jaurès, municipalité de gauche oblige). « Il faut s’avoir s’adapter aux autres », conseille Sofia à son fils. « C’est aux autres de s’adapter à toi », riposte Paul, selon une attitude hyperindividualiste que certains pourraient qualifier de droitière…Parce que tous leurs potes passent à l’ennemi (c’est-à-dire se tournent vers l’école privée), Paul et Sofia vont durcir leur position, jusqu’à risquer de mettre leur couple, et leur fils, en danger. Vivre en accord avec ses idéaux égalitaires quand son enfant devient « le blanc de service » est insupportable à Sofia, la fille d’immigrés qui a pu profiter de l’ascenseur social offert par l’Education nationale. Traitée de « Blanche » à Montreuil, elle reste « l’Arabe de service » dans son cabinet d’avocats parisien. D’ailleurs, elle veut accuser ses supérieurs d’« abus de discrimination positive ». Le monde devient fou ? Oui et, si on ne fait pas attention, la catastrophe guette, prévient Michel Leclerc.Sans moralisme, il va guider Paul et Sofia vers le chemin de la réconciliation. A l’aide d’un scénario à l’humour malin qui s’amuse à retourner les clichés ou à les confronter à une réalité devenue absurde. A la sortie de l’école, Paul propose à son fils d’inviter à la maison une copine. Mais quand il se tourne vers la mère, toute recouverte d’un voile noir, il a un mouvement de recul. « Une autre fois peut-être », disent les deux parents… Car la mère de la copine a été tout autant effrayée par le look anar de Paul. De quoi la peur se nourrit-elle ? Des différences mais surtout de l’ignorance. A Montreuil, on partage des potagers, mais au centre culturel on ne croise que des bobos. Les autres ne s’y sentent ni légitimes ni concernés. On pourrait reprocher aux scénaristes d’enfoncer des portes ouvertes, mais leur propos échappe au manichéisme grâce à la poésie qui s’invite ici ou là, sur un air de Jeanne Cherhal ou dans un finale rocambolesque, où tout le monde se retrouve autour d’un voile fabriqué en Chine… Tant qu’il y a de l’amour, de l’humour — et des luttes à mener —, il y a de l’espoir. Anne Dessuant – Télérama
Dumbo
Film américain de Tim Burton, Aventures (2h04)
Synopsis
Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler…
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.15 | Je.16 | Ve.17 | Sa.18 | Di.19 | Lu.20 | Ma.21 |
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15h35 | 15h35 | 15h45 |
Critiques
Travaillant constamment la photographie et les textures, comme l’enchevêtrement de techniques en dur et du numérique, le réalisateur retrouve une richesse graphique qu’il paraissait avoir abandonnée. Et alors qu’il s’immerge totalement dans cette fable où ses thèmes récurrents s’égrènent les uns après les autres, il nous fait la surprise de l’émotion.
Elle prend de l’ampleur avec la déclaration d’amour au spectacle vivant qui structure le film. En particulier lors d’un dernier acte où les blessés se relèvent et où les bonimenteurs bonimentent, à la faveur d’une séquence qui s’amuse à multiplier les illusions au sein d’un même plan. Une séquence pour mieux en appeler au souvenir d’un cinéma analogique, à l’amour dévorant de trucage qu’on ne s’attendait à revoir dans un blockbuster de tonton Mickey.
Même la partition aussi envahissante que grossière de Danny Elfman ne peut rien y faire, pas plus que l’animation parfois vilaine du petit éléphant : il émane du film de purs saillies sentimentales, de longues plages d’émerveillement, auxquelles les remakes live de Disney ne nous avaient pas habitués.
Parce qu’à la manière d’un monstre de foire, Dumbo ne se laisse jamais appréhender ou attraper, qu’il déjoue les enjeux attendus et se renouvelle sans cesse, il touche au cœur. Simon Riaux, Ecran Large
Grand cirque créatif mêlant des numéros d’une beauté infinie à la tristesse de l’envers du décor. Le rire est parfois cruel. Micro-critique de Vince490
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Et toujours :
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