Du 4 au 10 mars 2020 à l’Apollo Ciné 8

A l’Apollo Ciné 8 cette semaine, du 4 au 10 mars 2020, Dark Waters de Todd Haynes, Jojo Rabbit de Taika Waititi et Le cas Richard Jewell de Clint Eastwood au tarif Rochefort sur Toile : 6€ toutes les séances avec des séances en version originale pour tous les trois.
également :
– apéro-ciné ce mercredi !!!! « Je t’aime moi non plus » – le mercredi 4 mars à 19h à la Terrasse Colbert
– soirée-rencontre préambule au festival Rochefort Pacifique: film Waru réalisé par 8 femmes maoris – le vendredi 20 mars 20h 15 au cinéma Apollo
Dark Waters
Biopic américain de Todd Haynes, 2h08 min
Synopsis
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
---|---|---|---|---|---|---|
17h40 | 15h25 | 17h40 | 15h20 | 15h20 | 19h55 | 17h40 |
19h55 | 17h40 | 17h40 | 19h55 | |||
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
19h55 | 19h55 | 17h40 |
Le film judiciaire de Todd Haynes. Lu dans Le Bleu du Miroir :
Qui ?
Deux après la sortie du splendide Le musée des merveilles, le réalisateur américain Todd Haynes revient au devant de la scène avec Dark Waters, un drame judiciaire en apparence tributaire du cinéma de Sydney Lumet ou de celui d’Alan J. Pakula.
Todd Haynes est sans doute l’une des grandes figures du mélodrame américain contemporain (dans la lignée de Douglas Sirk). Son cinéma pourrait être qualifié de néoclassique, dans la mesure ou la beauté et l’épure classique de ses films sont au service d’une passionnante exploration de l’identité sociale des personnages. Ainsi, la transparence du style classique est souvent perturbée dans le cinéma de Todd Haynes, au nom d’une subversion queer du récit, nous montrant, dans un geste presque proustien, l’envers (parfois violent) de nos sociétés d’apparence.
La question des institutions de pouvoir (politique et/ou symbolique) est donc profondément lié au thème de l’identité. Elle semble être au coeur de Dark Waters, qui s’offre par ailleurs un casting prestigieux : Mark Ruffalo dans le rôle titre de Robert Bilott, mais aussi Anne Hathaway, Bill Pulman, Tim Robbins, ou bien encore Bill Camp.
Quoi ?
Le film raconte l’histoire vraie de l’avocat américain Robert Bilott (Mark Ruffalo), qui, contre l’avis de ses employeurs, a révélé l’implication des usines chimiques DuPont dans la pollution et l’empoisonnement de l’eau de Virginie.
Pourquoi ?
Todd Haynes abordant le film judiciaire ne peut qu’attiser notre curiosité. Là encore, le réalisateur semble opérer un syncrétisme entre une certaine histoire du cinéma (politique) américain et des enjeux sociétaux (en l’occurence ici, l’environnement) tout à fait contemporains.
Jojo Rabbit
Drame, comédie néo-zélando américaine de Taika Waititi (1h 48 mn)
Synopsis
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
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13h30 | 13h30 | |||||
17h45 | ||||||
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
17h40 | 17h40 | 17h45 |
La critique de Jacques Morice, Télérama (extrait) :
Rire ainsi du nazisme, il faut oser. Taika Waititi n’est pas le premier. D’autres réalisateurs, dont Chaplin, Lubitsch et Mel Brooks, l’ont précédé. Né d’un père maori et d’une mère juive d’origine russe, ce cinéaste néo-zélandais, qui s’est déjà distingué dans une parodie de Marvel (Thor : Ragnarok), adapte ici un roman de Christine Leunens, en manifestant d’abord une loufoquerie aussi débridée que stylée. Des costumes chatoyants aux décors folkloriques, en passant par la bande originale (un titre fameux des Beatles, un autre de Bowie, les deux en allemand !), Jojo Rabbit témoigne d’un sens du collage et du décalage qui rappelle l’esthétique de Wes Anderson -la fable pop, où des sketchs rocambolesques s’enchaînent sur un rythme leste.
Mais le film n’est pas seulement une satire. Après la cuisante mésaventure subie par Jojo dans son camp, et qui lui vaut de passer par l’hôpital, le cinéaste met la pédale douce sur l’absurde. Le petit Aryen découvre, cachée au fond du grenier, une jeune fille juive, que sa mère (Scarlett Johansson), très aimante, radieuse en façade et dans l’ombre résistante, veut protéger. Dès lors, le récit se fait plus tendre et sensible. Tragi-comédie donc, Jojo Rabbit se révélant finalement une ode assez fine sur le rejet du sectarisme et les vertus de l’amour. Les jeunes interprètes, justes et touchants, s’accordent à merveille et font beaucoup pour le charme de cette fable au sujet très dur, mais destinée à toute la famille ou presque.
Le cas Richard Jewell
Américain, drame de Clint Eastwood, 2h09
Synopsis
Séances en Version Française (VF) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
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15h25 | 10h50 | 15h25 | 17h45 | 10h50 | 15h20 | 15h20 |
19h55 | 17h45 | 19h55 | 17h45 | |||
Séances en Version Originale (VO) | ||||||
Me.4 | Je.5 | Ve.6 | Sa.7 | Di.8 | Lu.9 | Ma.10 |
17h45 | 17h45 | 17h45 |