Soirée-Débat autour du film « CRIA CUERVOS » – Jeudi 7 mars 2024 à 20h15
Soirée-Ciné-Débat : Jeudi 7 mars à 20h15, après le film « Cria Cuervos » au cinéma Apollo Ciné 8 de Rochefort
Dans le cadre du nouveau réseau CEREDA (Centre d’Etude et de Recherche sur l’Enfant dans le Discours Analytique), le groupe de travail Che Vuoi, Antenne de Charente Maritime vous invite à une conversation sur le thème « rêves et fantasmes de l’enfant ».
Le débat sera animé par Anaïs ADAM, psychologue clinicienne, responsable du CEREDA de Bordeaux, et Jérôme PLON, cinéaste photographe.
CRIA CUERVOS
film espagnol de Carlos SAURA (1976 – 1h45) avec Géraldine Chaplin, Ana Torrent, Mónica Randall, Florinda Chico
Synopsis :
L’Espagne, dans les dernières années du franquisme. Une petite fille, Ana, et ses deux sœurs, Irene et Maite, toutes trois orphelines, vivent avec leur tante Paulina. Celle-ci s’efforce, depuis la mort de leur mère, puis celle de leur père, de préserver un semblant de noyau familial. Plus sensible, Ana s’est réfugiée dans un monde fait de rêves, traversé de réminiscences et de secrets. Elle grandit dans le souvenir de sa mère, qu’elle adorait, et la haine de son père, qui trompait ouvertement sa femme. Sa mère, morte en une lente agonie à laquelle Ana a assisté en cachette, revient la voir pour lui jouer son air de piano préféré.
Commentaire :
L’œuvre la plus marquante de Carlos Saura imprégnée, à travers les souvenirs et fantasmes de la jeune Ana, par l’omniprésence de la mort. Le regard grave de l’enfant, incarnée par Ana Torrent, exerce une véritable fascination dans ce film ponctué par la chanson Porque te vas qui connut à l’époque un succès considérable. Cría Cuervos a obtenu le Prix du Jury au Festival de Cannes 1976
Citation du cinéaste :
« Je n’ai jamais cru au prétendu paradis de l’enfance. Je crois au contraire, que l’enfance constitue une étape durant laquelle la terreur nocturne, la peur de l’inconnu, le sentiment d’incommunicabilité, la solitude, sont présents au même titre que cette joie de vivre et cette curiosité dont parlent tant les pédagogues » (Carlos SAURA)
