Du mercredi 18 au mardi 24 juin 2025 à l’Apollo Ciné 8
Cette semaine, 2 nouveaux films recommandés « Art & Essai » arrivent sur les écrans de l’Apollo ciné8 de Rochefort : GHOSTLIGHT de Kelly O’Sullivan et Alex Thompson ( + La Toile du Jeudi, jeudi 19 juin à 20h15), et THE RETURN, le retour d’Ulysse, d’Uberto Pasolini, avec Juliette Binoche et Joseph Fiennes.
Toujours à l’affiche :
PARTIR UN JOUR d’Amélie Bonnin (avec Juliette Armanet), car il est désormais « recommandé Art & Essai », puis un film biographique FREUD, la dernière confession, avec Anthony Hopkins, une comédie française LE RÉPONDEUR , le dernier film de Cédric Klapisch LA VENUE DE L’AVENIR, et LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan d’après l’oeuvre de Stephen King
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GHOSTLIGHT
Film américain de Kelly O’Sullivan et Alex Thompson (2024 – 1h55) avec Keith Kupferer, Katherine Mallen Kupferer, Tata Malien, Dolly De Leon
Synopsis :
Dan travaille sur des chantiers de voirie à Chicago et ses environs. Un peu par hasard, et à l’insu de sa famille, il intègre une troupe de théâtre amateur qui met en scène Roméo et Juliette. Peu à peu, la tragédie qui se monte sur scène commence à lui renvoyer le reflet de sa propre vie.
- Dans l’univers théâtral, les ghostlight sont les veilleuses qui restent allumées sur la scène pendant la nuit, afin d’éviter que la personne chargée d’ouvrir le lieu ne tombe de la scène dans l’obscurité. Elles ont aussi une dimension superstitieuses car elles sont également censées apaiser les fantômes qui hantent les théâtres. Réalisateurs de Ghostlight, Kelly O’Sullivan et Alex Thompson traitent ainsi de la question du deuil. « Le deuil est quelque chose que nous traversons tous d’une manière ou d’une autre. C’est donc un mélange de mes propres expériences et de ce que j’ai observé chez des proches », détaille Kelly O’Sullivan.
Bande Annonce :
LIFE OF CHUCK
Synopsis :
Trois chapitres de la vie d’un homme ordinaire nommé Charles Krantz, en commençant par sa mort d’une tumeur cérébrale à 39 ans et en terminant par son enfance dans une maison prétendument hantée.
- Comme à son habitude, Stephen King avait envoyé son roman Life of Chuck à plusieurs cinéastes, dont Mike Flanagan qui en signe l’adaptation au cinéma. « J’ai été bouleversé. L’histoire, son message, sa structure… tout m’a frappé. J’en ai pleuré du début à la fin », déclare le cinéaste. Il s’agit de son troisième long-métrage tiré d’une œuvre de l’auteur, après Jessie et Doctor Sleep. Mike Flanagan : « La pression est toujours là, mais c’est aussi une responsabilité que je prends très à cœur : rester fidèle à ce que j’ai ressenti en lisant son œuvre, rendre hommage à King, et faire un film dont il sera fier. »
FREUD, la dernière confession (« Freud’s Last Session »)
Film britannique de Matthew Brown (2024 – 1h48) avec Anthony Hopkins, Matthew Goode, Liv Lisa Aries, Jodi Balfour.
Synopsis :
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Sigmund Freud s’est réfugié à Londres, en compagnie de sa fille Anna. Sous l’effet de l’âge et de la maladie, la star mondiale de la psychanalyse s’est changée en un vieillard aigri et capricieux. Mais la curiosité du professeur est piquée au vif lorsqu’un certain C.S. Lewis, romancier et chrétien revendiqué, le mentionne dans l’une de ses publications. Leur rencontre autour de la question de Dieu tourne au duel.
LA VENUE DE L’AVENIR
Film français de Cédric Klapisch (2025 – 2h06) avec Suzanne Lindon, Philippine Leroy-Beaulieu, Abraham Wapler, Julia Piaton, Vincent Macaigne, Zinedine Soualem, Paul Kircher, Vassili Schneider, Sara Giraudeau, Cécile de France, François Berléand…
Synopsis :
- En 2024, une trentaine de personnes issues d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d’entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ces lointains cousins vont alors découvrir des trésors cachés dans cette vieille maison. Ils vont se retrouver sur les traces d’une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. Cette Adèle se retrouve à Paris en 1895, au moment où cette ville est en pleine révolution industrielle et culturelle.
Partir un jour
Comédie française de Amélie Bonnin (2025 – 1h38) avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon,François Rollin, Tewfik Jallab, Dominique Blanc.
Synopsis :
Alors que Cécile s’apprête à réaliser son rêve, ouvrir son propre restaurant gastronomique, elle doit rentrer dans le village de son enfance à la suite de l’infarctus de son père. Loin de l’agitation parisienne, elle recroise son amour de jeunesse. Ses souvenirs ressurgissent et ses certitudes vacillent…
Le Répondeur
Comédie française de Fabienne Godet (2025 – 1h42) avec Salif Cissé, Denis Podalydès, Aura Atika, Clara Bretheau – D’après le livre de Luc Blanvillain « Le répondeur »
Synopsis :
Baptiste, imitateur de talent, ne parvient pas à vivre de son art. Un jour, il est approché par Pierre Chozène, romancier célèbre, mais discret, constamment dérangé par les appels incessants de son éditeur, sa fille, son ex-femme… Pierre, qui a besoin de calme pour écrire son texte le plus ambitieux, propose alors à Baptiste de devenir son répondeur en se faisant passer pour lui au téléphone… Peu à peu, celui-ci ne se contente pas d’imiter l’écrivain : il développe son personnage !
The Return, le retour d’Ulysse
Film épique de Uberto Pasolini (Italie-2024 – 1h56) avec Joseph Fiennes, Juliette Binoche, Charlie Plummer, Marwan Kenzari.
Synopsis :
De retour de la guerre de Troie après 20 ans d’absence, Ulysse échoue sur les côtes d’Ithaque, son ancien royaume. Sa femme Pénélope, restée fidèle, y vit prisonnière de sa propre demeure, repoussant tous les prétendants à la couronne. Télémaque, leur fils, qui n’a jamais connu son père, devient lui un obstacle pour ceux qui veulent s’emparer du pouvoir.
- Réalisateur de The Return : Le Retour d’Ulysse, Uberto Pasolini est un passionné de la poésie d’Homère et trouve anormal que le cinéma n’ait pas assez adapté L’Odyssée. Il précise : « Aujourd’hui, plus que jamais, l’œuvre d’Homère oblige à se confronter à la tragédie de la guerre, à ceux qui la font et à ceux qui restent à l’arrière. Ce qui m’intéressait ici, ce n’est pas le caractère fantastique des pérégrinations d’Ulysse, mais ce récit d’un retour, d’une rédemption. Comment cet homme, à la fin d’un conflit et d’un long voyage, allait retrouver les siens. Voilà pourquoi ce film est une odyssée de la pensée. Sans voyages, sans monstres, sans dieux. »
