« La Grande Bellezza » – Cycle « Renouveau du Cinéma Italien »
du 21 au 26 janvier : « La Grande Bellezza » de Paolo Sorrentino
Pour cette troisième semaine de notre cycle sur le cinéma italien, nous vous proposons de découvrir le film de Paolo Sorrentino, hommage à cette éblouissante Rome et regard corrosif sur la vie mondaine et son néant.
La première projection du jeudi 21 janvier à 20h00 sera animée par Rochefort Sur Toile.
Séances prévues : vendredi 22 à 17h45, dimanche 24 à 10h45 et 17h45, lundi 25 à 20h15 et mardi 26 à 20h15.
Toutes les séances sont en version originale sous-titrée.
N’oubliez pas que le dernier jeudi de notre cycle, jeudi 28 janvier, la spécialiste du cinéma italien Francesca Veneziano sera présente pour échanger avec le public, la séance sera suivie d’un pot offert au public.
Lieu : Apollo Ciné 8 – Rochefort
Tarif unique : 6 euros
Prévente des billets au cinéma
Détails sur le film « La Grande Bellezza »
Avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli
Année : 2013
Durée : 2h21
Synopsis
Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…
Critiques et interviews
« […] Superbe parabole de la vie, le dernier Sorrentino est un magistral voyage au bout de l’ennui et de la nuit (l’œuvre de Céline est citée en préambule), qui débusque la vacuité du monde sous le vernis d’existences trépidantes. Il tend un miroir de mort face à l’agitation stérile des noceurs de Rome. « La Grande bellezza », portée par l’exquis Toni Servillo, est un bel ovni cinématographique qui ne manque pas de souffle. Une dolce vita au vitriol. […] »
Claire Micallef – L’Obs- Voir la critique complète